FORMATIONS A LA UNE

La cheville et le pied du sportif en rééducation : prise en charge partagée avec le patient

Avec 6000 entorses tous les jours en France, la cheville est de loin le traumatisme sportif le plus fréquent. Ce problème de santé publique est surtout marqué par un nombre important de récidives, souvent supérieur à 50%.
Il faut porter une réflexion sur la cause de ces récidives car les facteurs de risques d’entorse de cheville sont connus.  Lorsque le patient est pris en charge en rééducation, les capacités fonctionnelles sont améliorées mais rarement entretenues par la poursuite des exercices à domicile, entre les séances de rééducation et/ou au terme du traitement kinésithérapique. Sans l’entretien des acquis, ces facteurs de risques (raideur en flexion dorsale, déficit musculaire des stabilisateurs latéraux, enraidissement du triceps, dégradation de la proprioception) réapparaitront sous l’effet de la sédentarité des patients.
La kinésithérapie doit être rigoureuse, au-delà des techniques, et pour optimiser les résultats, les praticiens doivent avoir une approche novatrice de la cheville et du pied afin d'intégrer dans leurs programmes de rééducation de nouvelles techniques manuelles et instrumentales accessibles au patient afin qu’il puisse se les approprier plus facilement. C’est pourquoi, la rééducation traditionnelle doit être repensée avec le patient afin de le rendre actif de sa prise en charge et de rendre possible la mise en place d’un programme d’auto-rééducation à domicile, complémentaire du traitement en cabinet.
Cette approche peut être transposée aux prises en charge post-opératoires, post-fractures, ruptures du tendon d’Achille ou ligamentoplasties.
La finalité de cet enseignement est de proposer, au travers de notre expérience et des études publiées dans la littérature, un programme et des outils d’éducation et de rééducation accessibles à tous les kinésithérapeutes, quel que soit l’équipement de leur structure de soin, afin d’autonomiser le patient, d’améliorer les résultats, de réduire les récidives et par là diminuer les conséquences économiques en matière de dépenses de santé.

05/04/2024 - 06/04/2024
   NANTES
   FABRI Stéphane
Approche kinésithérapique des femmes souffrant d'endométriose

L'endométriose est une maladie gynécologique chronique de la femme en âge de procréer. Elle se caractérise par la présence de tissu endométrial (qui tapisse l'intérieur de l'utérus) en dehors de l'utérus, qui réagit également en fonction des variations hormonales du cycle menstruel. Cette condition peut affecter n'importe quelle partie du corps, mais elle est le plus souvent diagnostiquée dans la région pelvienne, notamment sur les ovaires et le col de l'utérus, et l’endométriose est une maladie dont les manifestations cliniques varient fortement d’une personne à l’autre.
Le symptôme cardinal de l’endométriose est la douleur. Une multitude d’autres symptômes peuvent aussi faire suggérer une endométriose, comme des troubles urinaires, digestifs ou neurologiques.
L'endométriose est fréquemment associée à des douleurs pelviennes, des règles abondantes et irrégulières, de la fatigue et des difficultés à tomber enceinte. Bien que cette condition puisse affecter les femmes de tous âges, elle est le plus souvent diagnostiquée chez les femmes âgées de 25 à 40 ans.
La prévalence de l'endométriose varie selon les populations étudiées, mais on estime qu'elle touche environ 10% des femmes en âge de procréer dans le monde. Cependant, il est important de noter que cette condition peut être sous-diagnostiquée, car ses symptômes peuvent être similaires à ceux de nombreuses autres conditions et que certaines femmes atteintes d’endométriose sont asymptomatiques.
Le diagnostic précoce reste donc difficile en raison de la faible spécificité des symptômes, la banalisation et le tabou autour des symptômes, la méconnaissance de la maladie par les soignants, les femmes elles-mêmes et le grand public (Rapport de proposition d’une stratégie nationale contre l’endométriose (2022 – 2025).

12/04/2024 - 13/04/2024
   NANTES
   CORNILLET-BERNARD Martine
La lombosciatalgie : bilan, management thérapeutique, et autonomisation du patient adulte, selon les recommandations actuelles

Avec une prévalence supérieure à 80% pour la lombalgie, et jusqu’à 40% pour la lombosciatalgie, nous voici face à un des troubles musculo-squelettiques les plus invalidants pour notre société actuelle, notamment chez l’adulte. La sédentarité, le travail, le port de charges, les postures prolongées et répétées, font de la rééducation lombaire une priorité. Les techniques encore majoritairement utilisées en kinésithérapie ne suivent pas les recommandations actuelles. Un meilleur bilan diagnostic ainsi que la mise en place d’une stratégie adaptée aux différentes phases de symptomatologie permet de répondre au besoin urgent d’une meilleure prise en charge. Le diagnostic, le management thérapeutique, et l’autonomisation rapide du patient sont les enjeux principaux de la rééducation de la lombosciatalgie.

19/04/2024 - 20/04/2024
   NANTES
   MERINE Axel
Certificat de formation en kinésithérapie sport et santé - CFK2S

Depuis 15 ans, cette formation complète en kiné du sport vous propose une expertise dans la prise en charge kinésithérapique des sportifs en général...

13/09/2024 - 13/09/2025
   NANTES