FORMATIONS A LA UNE

Les tendinopathies de l’épaule : actualités, management thérapeutique et autonomisation du patient

La transformation de notre société : vieillissement, sédentarité, travail spécifique, loisirs, génère de plus en plus de pathologies de l’épaule. L’incidence des douleurs de l’épaule est de 10/1000. L’épaule douloureuse est un motif très fréquent de consultation en pratique médicale. Elle représente la 3ème symptomatologie algique musculo-squelettique après les douleurs du dos et les douleurs cervicales. Les besoins de soins croissants nécessitent une prise en charge spécifique des tendinopathies de l’épaule. La mise en place de traitements actifs et l’autonomisation du patient devront contribuer à l’amélioration de la qualité de soins, en accord avec les recommandations actuelles.

30/03/2023 - 31/03/0023
   NANTES
   MARTIN Eric
Méthodes rééducatives du patient douloureux chronique : Éducation à la douleur, bilan postural et exercices physiques

Les douleurs de l’appareil musculo-squelettique sont les principales causes de consultation en masso-kinésithérapie. Le rééducateur est souvent confronté à des difficultés dans la prise en charge de ses patients dont certains évoluent vers la chronicité. L'incidence de ces pathologies est fréquente et le premier enjeu est de repérer, parmi les patients en soins de rééducation pour un syndrome douloureux, ceux qui sont à risque de chronicisation ou ceux qui sont déjà dans un contexte de douleurs chronique. Pour exemple, selon certains auteurs, 90% de la population aura au moins une fois dans sa vie un épisode de lombalgie. En fonction des traitements, 9 épisodes sur 10 régressent en 6 semaines mais 8 à 10% passent à la chronicité. Ce risque de chronicisation doit être repéré et ces patients douloureux doivent être évalués de manière précoce par le kinésithérapeute. On retrouve ce constat et ces mêmes priorités dans le cadre du syndrome fémoro-patellaire où 20 à 25% de la population est atteinte de cette pathologie et 70 à 90% des patients évoluent vers la chronicisation des symptômes. Ces chiffres sont transposables aux autres pathologies douloureuses de l'appareil locomoteur (épaules, chevilles, rachis cervical...). Si le taux d’échecs est aussi important, c’est probablement que la prise en charge de la structure douloureuse n’est plus suffisante et qu’il faut considérer la douleur de manière différente. Pour cela, le kinésithérapeute doit faire évoluer sa pratique avec une prise en charge pluri-professionnelle, basée sur le repérage des patients douloureux chroniques ou à risque de chronicisation, sur l’évaluation de ces patients selon une approche bio-psycho-sociale et proposer des techniques rééducatives adaptées au patient selon les capacités intrinsèques du sujet et ses centres d’intérêt. Dans cette approche globale basée sur l’éducation à la douleur et les exercices physiques, l’évaluation fonctionnelle reste fondamentale et doit intégrer le caractère clinique et postural pour améliorer les bons résultats.

31/03/2023 - 01/04/2023
   NANTES
   FABRI Stéphane
Kinésithérapie des cicatrices de l’adulte

* Cette formation est proposée pour des patients d’une tranche d’âge spécifique, l’adulte entre 20 et +/- 60 ans, en effet, concernant les autres tranches d’âge, L’enfant présente des critères d’évolution cicatricielle spécifiques et la personne âgée a une cicatrisation plus problématique.

Dans le domaine des plaies, la recherche scientifique s’est surtout concentrée sur les retards de cicatrisation tels, plaies chroniques, ulcères variqueux. Certaines pathologies sont à l’origine du blocage ou du ralentissement de leur cicatrisation. Il s’agit alors de troubles nutritionnels, métaboliques, vasculaires, neurologiques, infectieux et médicamenteux.

Pour les patients prises en charge par les masseurs-kinésithérapeutes, la problématique cicatricielle peut être multiple et concerne surtout les excès de cicatrisation.
La cicatrice physiologique tend à se rapprocher le plus possible du tissu initial et de la peau normale même si la restauration ad integrum ne se fait jamais.
Cependant, certaines cicatrices ne régressent pas spontanément et peuvent être invalidantes sur les plans fonctionnels et esthétiques. Il s’agit de cicatrices anormales ou pathologiques.

Le kinésithérapeute doit connaître le mécanisme de l’installation d’une cicatrisation anormale pour pouvoir indiquer et surtout contre-indiquer certaines techniques de prise en charge, qu’elles soient manuelles ou mécaniques.
Avec l’accord du médecin, Il peut également avoir un rôle de conseil sur l’utilisation de certains dispositifs compressifs et de certaines crèmes pharmaceutiques.

Le kinésithérapeute intervient sur les cicatrices qui n’ont pas les caractéristiques de la peau normale : souple, plane, mobile, indolore, claire. Quelle que soit leur localisation anatomique et leurs caractéristiques, quel que soit le moment dans le temps où le kinésithérapeute interviendra, il pourra être efficace. Il est tout à fait possible d’être délétère sur une cicatrice. L’intérêt du patient et une bonne pratique professionnelle nous imposent de ne pas utiliser sans discernement toutes les techniques à notre portée.

12/05/2023 - 13/05/2023
   NANTES
   VARAUD Nadine
PILATES - niveau 1 « essentiel »

Les instabilités lombo-abdo-pelvienne et les pathologies fonctionnelles qui en découlent sont démontrées. Le Pilates permet une ré-harmonisation entre muscles locaux et muscles globaux au niveau du « Core »...

01/06/2023 - 03/06/2023
   MERIGNAC
   MAILLARD Chloé